Bilan_2018_ConsulTerre_Foter.com

Vous m’avez probablement déjà démasqué, je ne suis pas riche à proprement parler si je regarde mes comptes de banque. Comme la plupart d’entre-vous qui venez lire notre blog. Toutefois, je suis incapable de voir uniquement de l’argent à mes réussites cumulées en 2018. En vérité, c’est plutôt mon parcours professionnel et personnel qui fait de moi une personne riche. Pour y arriver, j’ai suivi un chemin plus ou moins sinueux qui m’a amené à devenir un acteur de changement. Qui a ensuite évolué en projet d’entreprise. Si vous êtes ici, c’est probablement parce que, quelque part, vous cherchez à faire une différence.

Vous pourriez aussi aimer cet article : Une année d’affaire réussie, on se gâte en bureau

Comme à chaque année, on doit faire notre comptabilité en vue d’envoyer notre déclaration d’impôts. Et clairement, je n’y échappe pas avec ConsulTerre. C’est une tâche répétitive et longue pour laquelle j’avoue parfois procrastiner. Par contre, c’est un mal nécessaire qui me permet de faire le point sur l’état de mes finances. En cumulant mes revenus et dépenses, j’ai fais un premier constat vraiment gratifiant. J’ai atteint les objectifs que je m’étais fixé dans mon plan d’affaire! Mieux encore, j’ai réussi à redonner à la société en réservant 2% de mon chiffre d’affaires à des causes sociales et/ou environnementales! J’ai travaillé fort pour arriver à faire assez d’argent pour répondre à mes responsabilités de jeune de père de famille. C’est toujours à ce moment que je prend le temps de faire une rétrospective du travail accompli et d’en faire un bilan annuel. Juste pour vous donner une idée, je vous montre en toute transparence un tableau de la croissance de mes revenus par rapport à l’année précédente. Je recule jusqu’à mes débuts à titre de contractuel.

Comparatif de croissance des revenus par rapport à l’année précédente

Tableau comparatif de croissance des revenus par rapport à l'année précédente, article je suis riche

D’acteur de changement à entrepreneur social

Mon entourage me demande de plus en plus des conseils simples sur leurs petits gestes pour l’environnement et la communauté. Certains adorent me jaser de transition énergétique et d’électrification des transports alors que d’autres préfèrent me jaser d’inclusion et d’innovation sociale. Et vous savez quoi? J’adore ça. Ça signifie qu’il se passe quelque chose, que les gens cherchent à se conscientiser et s’intéressent à un seul grand projet teinté d’espoir, celui d’améliorer notre empreinte écologique tout en aidant son prochain. La conscientisation globale avance tranquillement, mais sûrement. On n’a qu’à penser aux dernières élections provinciales alors que la majorité de la population québécoise demandait de mettre en avant plan les enjeux environnementaux, qui étaient très peu présents lors des débats.

On voit des nouveaux projets émerger comme celui du recyclage du polystyrène de l’entreprise Polystyvert, des avancées technologiques avec la blockchain afin de créer un écosystème de consommation responsable, ou le grand mouvement de bannissement du plastique à usage unique. Tous ces projets sont riches pour la société. Que des gens s’investissent, se lancent en affaires ou encore modifient des méthodes existantes chez leur employeur, chaque geste compte. Et ce sont ces gestes posés par des gens au quotidien qui m’inspirent à donner toujours plus. Pour passer d’acteur de changement à entrepreneur social, j’ai dû faire face à beaucoup de cynisme. C’est d’ailleurs l’ennemi #1 du changement, et le meilleur allié du statu quo. Pour y arriver, j’ai compris que je devais changer mon « mindset », devenir convaincu pour être plus convainquant, penser en dehors du cadre qui nous est imposé pour trouver des solutions durables.

Ce changement de cap m’a amené vers des projets toujours plus stimulant les uns que les autres, tout en collaborant avec des gens qui ont cette flamme qui les amènent à répondre à des enjeux criant de notre siècle.

Traverser l’océan Atlantique pour comprendre

En novembre dernier, j’ai pris l’avion pour m’envoler vers Budapest en Hongrie. C’était mon tout premier voyage d’affaire, qui m’amenait à participer au forum « Towards collaborative Practice ». J’y ai rencontré des dizaines d’entrepreneurs sociaux, avec des idées pleins la tête. Chacun y apportait son bagage d’expériences, pour repartir avec les éléments dont il ou elle avait besoin pour continuer ses projets. De mon côté, je comprend maintenant que ma définition du développement durable est juste et que la mission que s’est doté ConsulTerre illustre clairement cette orientation. Il aura donc fallu que je traverse l’océan pour me confirmer à moi-même que je suis sur mon X.

Tout cela m’amène à dire que finalement, je suis riche parce que je fais ce que j’aime dans la vie et que je peux en vivre.

Et je suis fier d’être un entrepreneur social, parce que cela concorde directement avec mes valeurs.

Psst… Mes 4 projets fixés pour 2019

  • Analyse de marché et mise en place d’une première formation en ligne
  • Finalisation de l’infolettre de ConsulTerre
  • 365 trucs et astuces pour faire des actions en développement durable au quotidien
  • Débuter une démarche de recherche afin d’améliorer la gestion des eaux usées générées dans les villes et municipalités

Je vous laisse sur une belle lettre que j’ai reçu aujourd’hui, qui dit tout de mon engagement envers le développement durable.