Depuis plusieurs années, on observe l’apparition d’une multitude de certifications écologiques. Certaines, reconnues mondialement, sont un gage de souci environnemental. D’autres, en contrepartie, ont plutôt tendance à mélanger les consommateurs. Par souci d’en apprendre davantage, ConsulTerre a suivi une formation sur la certification ÉCORESPONSABLE en octobre. Tour d’horizon rapide de la situation.

L’écoblanchiment, ou « greenwashing » 

Tout d’abord, une écocertification sert avant tout à être un gage comme quoi on choisit un produit ou une entreprise écologique. Évidemment, on s’attend en tant que consommateur que le logo est associé à la protection de l’environnement. Malheureusement, dû à l’engouement des étiquettes « vertes », certaines compagnies ont créé leur propre « certification ». De ce fait, ces certifications n’ont souvent pas d’objectifs contraignants. Dans bien des cas, il s’agit plutôt d’une publicité facile. À l’opposé, les certifications reconnues obligent légalement les entreprises à faire leur part.

Certains pays, dont le Canada, ont adopté des politiques afin de limiter l’écoblanchiment. Seulement, les contraintes ne sont pas toujours à toute épreuve. Par exemple, en 2019, une enquête a investigué le problème entourant les lingettes « jetables aux toilettes ». Dans ce cas, il avait été prouvé que l’énoncé était mensonger. La présence d’un logo peut, dans des cas comme celui-ci, sévir contre les actions irresponsables pour l’environnement.

Pourquoi une certification ÉCORESPONSABLE ?

Déjà, il existe divers logos reconnaissant les pratiques vertes. Par exemple, on peut nommer les logos « certifié équitable » et FSC qui sont déjà connus. En environnement, il existe une multitude de certifications, souvent complémentaires entre elles. Au niveau mondial, il manquait une certification claire et générale réunissant différents aspects écologiques. À travers ce manque à combler, la certification ÉCORESPONSABLE a vu le jour.

Le logo du ruban de Möbius pour le recyclage : une certification bien acquise.

En essence, la certification mise sur le développement durable. Contrairement à certaines croyances, son but est de rendre les choix écologiques financièrement responsable. Du point de vue environnemental, la pérennité économique n’est pas possible sans développement durable. Par conséquent, la certification ÉCORESPONSABLE devient un incontournable pour se démarquer, mais également pour prospérer à long terme.

Finalement, la certification ÉCORESPONSABLE n’est pas en compétition avec d’autres certifications. Plutôt que diviser, elle se veut complémentaire à celles-ci, comme B Corporation par exemple. En fait, son but est d’amener des impacts sociaux, économiques, environnementaux et en gouvernance à travers le monde. Pour y arriver, le groupe Ecocert contrôle la certification, qui assure un suivi transparent et impartial.

Pour en apprendre davantage, nous vous invitons à lire notre article afin de devenir certifié ÉCORESPONSABLE.

Un travail de concert

Pour conclure, l’écoresponsabilité ne serait pas possible sans la participation des gouvernements. D’une part, une entreprise doit veiller à se conformer aux exigences légales dans leur pays. D’une autre, elle doit aller au-delà des exigences et toujours s’améliorer. Enfin, la certification ÉCORESPONSABLE s’attarde aussi aux retombées qualitatives : impacts sociaux, développement de la communauté, etc. C’est en accord avec ces philosophies que ConsulTerre souscrit complètement et invite les organisations qui le souhaite à entrer en contact avec nous pour devenir certifiés.

Saviez-vous que votre démarche de certification pourrait être financée par le Fonds Écoleader? Cliquez ici pour en savoir plus.