Rédaction collaborative de Jessie Payette et d’Alexandre Désy.
Une organisation peut décider d’intégrer la responsabilité sociale, sur une base volontaire, dans sa stratégie d’affaires. Ainsi, une organisation peut faire le choix d’instaurer de bonnes pratiques, afin de limiter les impacts engendrés par ses opérations. En se préoccupant des répercussions engendrées par leurs opérations, les entreprises ont plus de chances d’être en bon voisinage avec la communauté. Qui plus est, le développement durable fait parti intégrante de la responsabilité sociale d’entreprise. Les piliers du développement durable (sociale, économique, environnementale) deviennent ainsi le moteur des actions initiées.
Ça consiste à la quoi la RSE ?
Selon la Banque de développement du Canada, la responsabilité sociétale s’insère dans » la gouvernance d’entreprise et touche normalement à chaque aspect de l’entreprise, notamment l’exploitation, les ressources humaines, la fabrication, la chaîne d’approvisionnement, la santé et la sécurité. » Les mesures pouvant être instaurées sont variées et peuvent même être complémentaires. Qui plus est, les organisations en viennent à concevoir davantage la création de richesse, sur le long terme. L’infographie produite par Novethic illustre quelques pratiques découlant d’une démarche en responsabilité sociale.
Pourquoi investir en responsabilité sociale ?
À moyen terme, les entreprises intégrant le développement durable dans leur structure organisationnelle finissent par en tirer des bénéfices. En faisant preuve de transparence, l’entreprise renforce sa relation avec ses employés, ses fournisseurs, ses actionnaires et les consommateurs. En outre, son bilan social et environnemental tend également à s’améliorer. De plus, sa compétitivité, la gestion des risques et l’accès au financement s’en trouvent accrus. Par ailleurs, en valorisant la proactivité et l’innovation, les organisations sont moins affectées, advenant des modifications aux exigences légales les concernant.
Engagements sociétaux, durant la crise COVID-19
Maintes entreprises ont choisi de revoir l’ingénierie de leur production, pour répondre aux besoins générés par la crise COVID-19. Plutôt que de subir les aléas de cette crise mondiale, des entreprises se mobilisent pour le bien commun et vont produire du matériel en forte demande. Certaines entreprises vont œuvrer loin de leurs parts de marché habituels. Elles sont conscientes qu’elles peuvent apporter leur contribution, en répondant à l’appel lancé par les gouvernements. Consulterre vous dresse un aperçu d’initiatives ayant retenu l’attention des médias.
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À l’international
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- La compagnie française LVHM se lance dans la production de gel hydroalcoolique. Trois usines de parfum vont être réaménagées, pour répondre à la pénurie de produits désinfectants et approvisionner les hôpitaux français.
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- Le constructeur automobile GM se lance dans la production d’appareils respiratoires, en s’associant à Ventec Life Systems. Cette association entre les deux entreprises va permettre d’acheminer davantage de respirateurs artificiels dans les centres hospitaliers.
Au Canada
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- Le géant en approvisionnement alimentaire Sobeys a lancé un programme pour supporter les employés en magasin et dans les centres de distribution, durant la pandémie. Les employés bénéficient d’une prime de 50$ par semaine et d’une augmentation de 2$ de l’heure, après 20 heures de travail.
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- La compagnie aérienne Sunwing offre des places gratuites, pour faciliter le rapatriement des Canadiens en séjour dans des destinations du Sud. De nombreuses personnes pourront ainsi prendre un vol de retour, sans avoir à se ruiner.
Au Québec
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- L’usine de Bauer, à Blainville, va produire 300 000 visières, pour protéger le personnel du réseau de la santé. Bauer a obtenu l’aval du ministère de la Santé et des Services sociaux, afin de revoir sa chaîne de production.
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- La Coop Couturière Pop a initié le mouvement Couturières unies contre COVID-19. Un appel à l’action a été lancé sur les réseaux sociaux, afin de mobiliser des couturières pour confectionner des chemises d’hôpitaux et des masques chirurgicaux.
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- Des entreprises d’impression 3D, telles que Panthera Dental, Fablab, Voxel Factory, font des démarches pour produire des prototypes d’équipements de protection (masques, visières …), afin de répondre aux besoins criants des établissements de santé.
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- Le Centre de recherche et de développement Arvida de Rio Tinto produit désormais du désinfectant pour les mains et le distribuent dans ses installations régionales. La formule produite respecte les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
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