En 2017, la Communauté métropolitaine de Montréal lançait la campagne « Je fais ma part ». Avec la participation des municipalités, la métropole a commencé à bannir l’utilisation des sacs de plastique minces sur son territoire. En ce sens, la Ville de Terrebonne a adopté son règlement en 2019 et est allée plus loin en bannissant tout type de sac de plastique, tout comme sa Ville voisine Mascouche. Durant les mois à venir, c’est ConsulTerre qui se chargera d’être sur le terrain afin d’accompagner et guider les commerçants face à cette nouvelle mesure environnementale.
Pourquoi bannir les sacs de plastique ?
Présentement, les Québécois envoient près de 65% de leur plastique à l’enfouissement. Malgré la présence des infrastructures de recyclage, c’est à la maison que le tri est souvent négligé. De ce fait, la réduction à la source devient la meilleure option. Écologiquement parlant, le déchet le plus écologique est toujours celui qu’on ne produit pas : c’est le principe de base des 3RV.
En ce qui a trait aux sacs d’emplette traditionnels, ceux-ci contribuent à hauteur d’environ 42 000 tonnes envoyées à l’enfouissement annuellement. De plus, leur dégradation dans l’environnement représente un défi majeur. En effet, la seule présence des sacs en nature menace certains écosystèmes. D’abord, les sacs partent facilement au vent. Par la suite, ceux-ci se retrouvent dans les cours d’eau où ils se dégradent pendant près de 200 à 500 ans. Dans l’océan Pacifique, on observe déjà un « septième continent » fait entièrement de plastique à cause des rejets dans l’environnement. La réduction de l’utilisation des plastiques à usage unique prévient directement ces problèmes.
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Des alternatives déjà accessibles
Pour le consommateur, qu’en est-il ? L’alternative la plus écologique reste toujours d’apporter ses propres sacs réutilisables, peu importe de quoi il est composé. Au final, il s’agit d’une habitude simple qui permettra de réduire notre dépendance au pétrole. Dans les cas où cela n’est pas possible, on favorisera le sac en papier. Avec la nouvelle collecte des déchets organiques, on peut ainsi le recycler ou le composter. Autrement, les boîtes en carton restent toujours une option lorsque l’organisation le permet.
Dès cet hiver, ConsulTerre pourra recommander quelles actions entreprendre pour les commerçants de Terrebonne. Entrepreneurs comme grandes succursales pourront bénéficier de services personnalisés afin de faire leur part pour l’environnement. À terme, ce sera une population de plus de 115 000 habitants qui pourra enfin dire au revoir au sac de plastique en rejoignant le mouvement.
En concluant, les actions entreprises par la Ville de Terrebonne s’inscrivent dans son virage vert. À ce titre, la première Politique de développement durable a été adoptée en janvier 2020 et annonce le début de plusieurs actions à venir. Pour l’instant, le bannissement des sacs est une première mesure environnementale de plusieurs à venir.
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