Les îlots de chaleur sont un élément majeur en ce qui a trait aux changements climatiques et l’une des plus grandes causes des hautes températures enregistrées. Les étés à Montréal s’avèrent de plus en plus chauds chaque année. Les villes entament des projets pour cibler les plus gros cas d’îlot de chaleur et diminuer le tout. Cependant, un cercle vicieux s’impose pour les citoyens et empêche la diminution des îlots de chaleur.
Les dangers des îlots de chaleur
Environnement
Le danger des îlots de chaleur est qu’ils ne sont pas uniquement causés par le manque d’espace vert. En effet, notre consommation produit des gaz favorables à l’îlot de chaleur, que les espaces verts ne peuvent pas nécessairement contrer. Un exemple simple serait que plus nous avons chaud, plus nous consommons pour apaiser les répercussions que les hautes températures occasionnent. Les piscines et les airs climatisés nous aident à supporter les étés. L’utilisation de l’air climatisé est devenue un incontournable, un élément par défaut, qu’on retrouve dans les bâtiments résidentiels, commerciaux ou industriels, mais également dans nos automobiles. Et cela, peu importe qu’il fonctionne au gaz ou à l’électricité. L’emploi excessif des climatiseurs contribue au dérèglement climatique…. pourquoi ?
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/changement-climatique-comment-les-climatiseurs-rechauffent-la-planete_123944
Selon des études, la température des étés du sud du Québec pourrait augmenter de 4 à 7 degrés Celsius d’ici 80 ans. Les canicules atteintes jusqu’à maintenant se situent non loin des 40 degrés Celsius avec « humidex ». Elle pourrait alors se retrouver entre 44 et 47 degrés Celsius dans un futur proche. De plus, la durée des vagues de chaleur est d’un peu plus d’une semaine par année, mais si la situation continue en se dégradant, il est possible que les périodes de canicule se manifestent par de longs mois ardents.
Les îlots de chaleur font en sorte que la chaleur se ressent de manière suffocante, mais dans le cas des surfaces asphaltées, celle-ci empêche aussi le drain naturel. Lorsque la pluie tombe, l’eau se retrouve souvent dans les égouts et alors cette dernière n’est pas absorbée de manière naturelle, ainsi l’enduit qui compose l’asphalte permet une imperméabilité malsaine.
Santé
D’une autre part, les îlots de chaleur provoquent énormément de maladies, sans mentionner l’augmentation de la mortalité pendant les journées de canicules extrêmes. La qualité de l’air est affectée par celle-ci et offre un habitat nuisible pour la santé humaine. Les morts prématurées en lien avec l’air ambiant se font plus récurrentes. L’intensité de la chaleur libère des toxines nocives pour l’humain. De plus, cela favorise la croissance des bactéries et des moisissures, ce qui pollue l’air que nous respirons.
Bilan
Finalement, les zones les plus propices aux îlots de chaleur sont souvent les espaces asphaltés ou les secteurs industriels. Ceux-ci ont tendance à se réchauffer plus facilement jusqu’à pouvoir atteindre 12 degrés de plus que les zones plus vertes. Il est très important d’encourager les projets qui visent à aménager des milieux verts à Montréal et ses environs. Ceci permettant de diminuer le nombre d’îlots de chaleur, mais aussi de permettre un meilleur drainage des eaux. Il est encore plus important de poser des gestes adéquats, concernant notre consommation. Posez-vous les questions nécessaires pour le bien-être de tous !
Janeissy Benitez, étudiante en urbanisme